Editorial

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Se battre, ou pas ?

L'Homme bien se leurre en pensant qu'il est le maître des combats à mener parce que c'est bien l'adversaire qui se désigne à lui, bien plus que l'inverse. La société française fait face à des défis existentiels qui répondent au nom de drogue, islamisme, atteinte à la démocratie, mise en danger de l'autosuffisance alimentaire, ensauvagement. La seule question qui doit aujourd'hui préoccuper le citoyen responsable est aussi simple que la réponse peut avoir de terribles conséquences, pour lui, pour sa famille et pour la nation : cette cause vaut-elle de se battre ? Et si oui, suis-je prêt à mourir pour la défendre ? Les attaques ont déjà été lancées et le combat n'est pourtant pas mené ! Réveillons-nous !
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Bayrou : la rustine de Macron se décolle déjà

En l'espace de quelques jours, François Bayrou s'est pris les pieds dans le tapis de l'hôtel Matignon. L'homme de la combinazione politicarde, façon Quatrième République, a déjà attiré les critiques. Paradoxe : la situation politique fait qu'il a le plus grand mal à composer son équipe gouvernementale, lui le centriste bon teint et, en même temps, d'autres lorgnent sur son poste éjectable. Que ne ferait-on par ambition personnelle ! Bayrou compte sur l'appât d'une promesse concernant le scrutin proportionnel pour emporter la décision des partis dits de gouvernement, le fameux UMPS bonnet blanc et blanc bonnet dénoncé en son temps par le Front National. Le spectacle politique de cette fin d'année promet d'être affligeant.
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Le bonheur s’appréhende, une leçon à méditer

Le bonheur a ceci d'insaisissable qu'il se révèle souvent à nous a posteriori, une fois qu'il a tiré sa révérence. Nous vivons tous des instants parfaits où nous ressentons cette plénitude absolue que l'on appelle bonheur. Nous les vivons au point d'en oublier de les conscientiser au moment où ils se produisent. Pour que ces temps de bonheur ne se revisitent pas en regrets, il est essentiel de prendre un instant pour s'en féliciter.
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Ne rien prendre pour argent comptant

Dans un régime politique qui se veut démocratique, la liberté première de l'individu tient à sa faculté de pouvoir penser par lui-même. Cela est rendu possible par l'Education, naturellement. Mais cela suppose aussi que les informations, à partir desquelles il est fondé à se faire sa propre opinion, ne soient pas biaisées ; ce qui est de moins en moins le cas. L'idéologie et la préservation d'intérêts brouillent l'entendement du commun, au point que s'établissent des consensus plus ou moins partagés, établis sur aucune base intellectuelle véritable. Pour se préserver une porte de sortie dans ce monde de la pensée uniforme, il convient de faire sienne cette expression : "ne rien prendre pour argent comptant". Mine de rien, c'est un conseil qui pourra un jour vous sauver la vie.
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La vie est précieuse

Les débats autour de la procréation et de l'avortement conditionnent la pensée occidentale à croire que le vie est précieuse. Et elle l'est, assurément, d'un certain point de vue. Car elle est précieuse, mais pas partout, pas tout le temps, pas pour tout le monde et, à l'évidence, par pour toutes les espèces du Vivant. La vie est précieuse, mais force est constater qu'on en fait n'importe quoi. Peut-être que le moment est venu de se poser quelques questions.
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« La vie est un cadeau »

Si nous n'y prenons garde, les tentations sont grandes pour vivre une vie par procuration, à trop focaliser sur celle des autres, ou alors à essayer de vivre celle d'un autre soi-même, la personne que la société, le relationnel ou la famille nous souhaite voir vivre. Vivre sa vie nécessite avant tout de bien se connaître, de sérier ses attentes, ses envies, ses besoins, le tout à l'aune de ses talents, de ses capacités et de ses limites. Vivre sa vie en pleine conscience est un défi, une exigence ; c'est surtout une grande satisfaction, au point que cela devrait être l'objectif prioritaire de chacun de nous.